Je ne sais que dire, que faire, que penser.
Il y a des morts à leurs pieds, du sang sur leurs visages.
Leurs mains tremblent, certaines sont déjà froides.
Des yeux révulsés, des visages déformés.
Il y a la peine, la douleur.
L' incompréhension, le malheur.
Une envie de lutter, pour sa vie,
Une cohue, certains ont survécu.
Dans tout ce vacarme, toutes ces balles, ces corps, ces cris, il y aura bien plus de haine, bien plus de violence. L'homme ne comprendra pas qu'il s'agit d'un acte isolé, de fou fanatique. Il s'agit d'une minorité, qui fait mal, très mal. Pas d'amalgame, il ne faut pas prendre les armes pour massacrer des innocents, comme eux peuvent le faire.
Je ne sais que dire à part qu'il faut agir bien sûr, se serrer les coudes et espérer que cela ne se reproduira plus. J'ai mal pour eux, pour la France et pour ces gens, même si je ne les connaissais pas, enfin... Mais j'ai encore plus mal pour ces monstres qui ont une vision étroite de la vie et qui de par leurs gestes condamnent une population entière.
Je ne comprends pas, et sans doute que ma prose aussi est incompréhensible, mais je suis blessée, vidée, mon sang n'a pas coulé mais mes larmes, elles, s'échappent peu à peu de moi.