[ACCEPTÉE] Nondidju

Tous, nous avons lu des romans. Certains plus que d'autres. Et il paraîtrait même qu'une catégorie de lecteurs ne comprendrait parfois goutte à ce qu'elle a sous les yeux ( Un peu comme « Le Rouge et le Noir » avalé en 6h sans rien y comprendre).

Il y a des Théories très intéressantes dans certains bouquins. Par exemple, je me rappelle d'une fois où, avec des amis, nous rattrapions un devoir d'espagnol (c'est très véloce ces bêbêtes-là!) dans une salle de Philo en compagnie des terminales S: entraîné par l'effet de masse, j'ai rédigé tout mon devoir en faisant de la Philo (Théorie de la relativité toussa -si si, c'est de la philo!-), mais ce qui m'a le plus "comblé" dans le cours sauvage de ce torrent mystique ce fut quand ils ont commencé à parler de l'univers et de La Question Ultime: « La Grande Question sur la Vie, l'Univers et le Reste » Ceux qui n'ont pas compris de quoi je parle, je leur conseille d'aller se cultiver un minimum. Tout Geek qui se respecte sait évidemment que la réponse est 42!

En parlant de Geeks, il est hallucinant de constater le nombre de personnes connectées en même temps: plus de 10 millions sur Skype, Facebook et Twitter (et aucune presse pour relayer l'info, c'est un scandale!). D'ailleurs, à cet instant précis, alors que mes doigts courent sur le clavier, je geek*. Et ça, c'est peu être banal mais tellement ... comment dire ... Libérateur. Ça aide à trouver des amis, (accessoirement des amours et des emmerdes) ,de la musique, et cætera, et cætera. Le problème, c'est qu'on finit rapidement par se transformer en super no-life*, coupé du monde (de tout ce qui entoure la chambre, en fait). Pas terrible, surtout quand tu comprend que tes "amis" ne sont en fait que des lignes de code, des successions de 0 et de 1, des balises HTML, des... des... (oups, je m'égare) ... joke quoi! (I'm an American wanna be, OK?)

Comprendre... Oui... C'est le mot... Et même le mot juste.

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Comprendre est un pas vers le changement, et changer c'est faire un pas vers la liberté... Mais en avons-nous vraiment envie ? Je suis convaincu qu’une part de chacun de nous est hostile à la liberté parce que la vérité, seule libératrice, est effrayante, voire repoussante.
Une pensée me vient (oui, ça m'arrive). On a étudié le Bonheur et sa conception en français. J'avoue que le cours ne fut pas des plus passionnant car ma conception du bonheur est divergente de celle de la Prof' (mais bon c'est elle la prof pas moi, et il est bien connu que le Prof est seul maître en sa classe après Dieu le Dirlo). Le bonheur est un état présent. Un bonheur passé n’est plus un bonheur et un bonheur à venir n’en est pas encore un. Plus qu’un état présent, le bonheur serait même une capacité à accueillir le présent et seulement le présent. Au diable le passé et son lot de conflits et de blessures, à la GF l’avenir et son lot d'emmerdes a tout va! Le bonheur est là*, maintenant. Et, pour le connaître, je dois m’extraire du passé et de l’avenir. Vivre au jour le jour, suivant mon libre arbitre. Et je vais le faire. Dès à présent! Et même pas plus tard que tout de suite!*

Pourquoi j'écris ? Bonne question... Peut être parce qu'écrire est un art et que bien écrire n'est pas donné a tout le monde.* Et, même d'une écriture… illisible, l'on peut accéder à l'Art qu'est la Littérature (cela dit pour écrire il faut du temps, et le temps c'est de l'argent. Ou pas).

Le temps: Le temps est-il une variable aléatoire? Le sablier de la vie coule, inexorablement, sans heurt ni accroc. Pour toi, pour moi, pour lui. Et pourquoi? Parce que jamais on ne peut visualiser la masse sablonneuse qu'il reste à s'écouler dans la ridicule clepsydre qui mesure la durée de notre vie. Bizarre n'est-ce pas? C'est d'ailleurs toute la différence avec certains jeux où l'usage du sablier est requis: la frénésie des joueurs est inversement proportionnelle à la quantité de sable restante dans la cloche du haut.
Le temps est tout ou n'est rien. C'est selon ce que chacun de nous en fait: il devient alors utile ou inutile, mais continue de s'écouler, inexorablement, seconde après seconde.

Ici s'arrête ma courte réflexion qui, peut-être, va déclencher la vôtre?
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C'est donc terminé pour ce soir, mon inspiration ayant fui avec la fraîcheur de mon coca. Je ne vous dirai pas que je vais me coucher, ce serait mentir. Je m'en vais juste retourner dans mon monde de gamers, celui où je connais tant et tant de personnes...