[ACCEPTÉE] Aradris cherche sa meute

Eh bien il ne m'aura pas fallu bien longtemps pour être convaincu de postuler ici. C'est officiel, je souhaite rejoindre l'équipe de Sionabel. ;)

Ce que je peux vous apporter ? De la bonne humeur en permanence, de la motivation, et peut-être de nouvelles amitiés à venir. Après pour la plume, je vous laisserai juger par vous-même.

Pour ceux qui n'auraient pas suivi ma présentation, la voici : https://sionabel.1fr1.net/presentations-f8/aradris-t1580.htm

Alors si j'ai bien compris, on doit poster ici une de nos œuvres. Voici la mienne, qui date d'il y a un peu plus d'un an. C'est un extrait d'une mission RP que j'avais effectuée sur le forum cité dans ma présentation, sur le thème de Bleach. Vous n'êtes bien entendu pas obligés de connaître Bleach pour pouvoir comprendre mon RP. ;)

Désolé s'il paraît un peu long, à l'époque j'avais été inspiré.

Voici donc le RP dont il est question.

Citation :

Mission : Kyoraku, ta mission est d'escorter Yamamoto dans un endroit sûr pour y cacher le miroir du crépuscule. Les dangers seront multiples, car l'information a déjà parcouru le monde du Hueco Mondo que le Gotei 13 possède ce miroir. Ils veulent donc le récupérer, et sont capables de tout pour y parvenir.

Kyoraku se trouvait au milieu d’un champ de cadavre. Les uns entassés sur les autres, un passage laissait le 4ème Officier contempler le macabre paysage. Il marchait contre sa volonté entre les morts. Le ciel était noir et n’inspirait rien de bon. Les corbeaux commençaient à dépouiller les macchabées de leur chair inerte. Il arrivait enfin au bout du chemin. Une femme se trouvait sur le sol. Elle avait une capuche, on ne voyait pas son visage. Kyoraku s’approchait doucement du corps, puis s’agenouillait. Dans un souffle d’appréhension, il enleva de ses mains tremblantes la capuche du visage de la femme allongée. Il vit Yuya, les yeux fermés, le teint livide. Il se réveilla dans un hurlement. Haletant dans son lit, il transpirait, et avait soif. Yuya se réveillait avec lui, lui demandant inquiétée :

-Encore ce rêve Kyo-Kun ?

-Oui..

Puis, se levant, il sortit dehors pour boire. Il fit coulisser les larges portes en bois qui le menaient à son jardin. La lune était pleine, aucun nuage ne faisait signe à l’horizon. Il ne faisait pas froid. Il partit s’asseoir sur un banc en marbre. Il réfléchissait, le regard perdu dans le vide. La signification du rêve était assez simple à comprendre. Il avait peur de perdre sa femme de quelque manière que ce soit. La clarté du jour commençait à apparaître, laissant la lumière éclairer le Gotei 13. Puis, se levant, il se dirigea vers le fond de son jardin. De là, il pouvait voir en amont toutes les habitations du Gotei 13, et la sérénité que le lieu offrait à ses habitants. Le ciel devenait de plus en plus clair, laissant apparaître les premiers rayons du soleil. Il venait de décider qu’il voulait passer le restant de sa vie au côté de celle qu’il aime, et enfin un sourire se dessina sur son visage, qui s’éclaira encore un peu plus avec la lueur rouge que le soleil envoyait. Se tournant vers ses appartements, il rentrait. Il se sentait bien, et décidait de retourner au lit cinq minutes, avant de partir retrouver son capitaine pour une mission qui lui avait été assignée plus tôt, à savoir l’escorter à un endroit sûr lui et le miroir du crépuscule.

Arrivant dans le lit de sa bien-aimée, il se remit sans faire de bruit sous la couette, pour finalement se coller à Yuya. Cette dernière était réveillée depuis qu’il était partit, et lui dit alors :

-Tu vas mieux Kyo-Kun ?

-Oui. Désormais, je n’ai plus aucune incertitude quant à mon avenir.

-C’est à dire ?

Sans rien ajouter il l’embrassa, puis après quelques secondes d’hésitation lui demanda :

-Yuya, veux-tu m’épouser ?

Elle fut comme décontenancée de la proposition de l’Officier du Gotei 13.

-Tu sais, tu n’as pas à répondre maintenant. Je pars pour une mission dans une heure. Je ne sais pas quand je reviendrai.

Puis l’embrassant de nouveau, il partit s’habiller. Etant prêt, il sortit de son vestibule. Sa compagne se trouvait devant lui. Lui sautant au cou, elle lui dit.

-Je veux passer le reste de ma vie avec toi.

Il s’embrassèrent une fois de plus, avant que Kyoraku ne prenne son Zanpakutoh, et sorte guilleret de ses appartements.

Il pleuvait des cordes sur le Gotei 13. Heureusement pour Kyoraku, il n’aurait qu’à rejoindre son capitaine dans son bureau, puis partir sur Terre. Il croisa en chemin Jiraya, Lieutenant de la 8ème Division, avec lequel il parla.

-Bonjour Jiraya-sama.

-Salut Kyo. Tu t’en vas escorter Yamamoto dans sa mission ?

-Absolument. Si tu n’as rien de prévu d’ici quelque temps, tu peux nous accompagner, on n’est jamais de trop.

-Pourquoi pas ! Cela va être amusant, tous les gradés de la 8ème Division ensemble. Depuis le temps que j’attendais ça.

-Oui, moi aussi.

Puis, ils échangèrent ainsi encore quelques mots, avant d’arriver devant le bureau de Yamamoto, qui au moment où le 4ème Officier allait ouvrir la porte, sortit, la mine sérieuse.

-Ah, finalement tu viens Jiraya ?

-Oui Capitaine, cela sera notre première mission à trois.

-Oui je sais. Cela risque d’être amusant.

-En effet.

Yamamoto tenait le miroir dans ses bras. Un voile le couvrait, et il put voir l’intérêt que portaient Jiraya et Kyoraku à celui-ci.

-Ne vous en faites pas, je vous raconterai tout une fois qu’il sera en lieu sûr.

Les deux Shinigami ne dirent rien. Cela faisait presque un mois qu’ils avaient ramené le miroir, sans en connaître les propriétés. Ils sauraient enfin ce qu’est réellement ce miroir, alors ils suivirent Yamamoto jusqu’à un portail qui les mèneraient sur Terre.

Pendant le trajet, Kyoraku était pensif, imaginant son mariage avec sa femme, le bonheur qu’ils vivraient tous les deux. Il reprit ses esprits lorsque Jiraya brisa le silence :

-Yama-taicho, pensez-vous que nous tomberons sur beaucoup d’obstacles avant de pouvoir mettre le miroir en lieu sûr ? Pour que vous vous déplaciez en personne, j’imagine qu’il peut y avoir beaucoup de danger.

-Disons simplement que nous ne serons pas de trop à trois. Nous mettrons un jour s’il n’y a aucune adversité. Sinon, il m’est impossible de te dire la fréquence à laquelle nous affronterons les ennemis, si ennemis il y a. Etrangement, les Espada et les Arrankar ont de très bons systèmes d’information et de communication.

-Oui. Jiraya et moi-même nous en sommes rendus compte lors de notre dernière mission.

-Bien. On nous attend, allons-y.

Traversant le passage, Kyoraku faisait au mieux pour ne pas penser à son futur mariage.

Ils arrivèrent, une sensation de froid s’immisçant dans chacun des Shinigamis, laissant parcourir des frissons à travers tout leur corps. Il faisait sombre. Ils se trouvaient sur une colline qui semblait n’avoir aucune limite. La nuit était éclairée des astres, et les officiers devaient se contenter de ça pour avancer. Kyoraku demanda alors à son capitaine :

-Je ne vous ai pas demandé ou nous allions, mais maintenant que nous y sommes, ou nous trouvons nous ?

-Nous nous trouvons au Canada, et plus exactement à Dawson, ville se situant à proximité des frontières de l’Alaska. C’est d’ailleurs là que nous nous rendons.

-Pourquoi n’être pas allé directement en Alaska ?

-Tout simplement car les conditions climatiques y sont difficiles en ce moment, à savoir qu’il y a une tempête là où notre passage se fait habituellement. J’ai préféré ne prendre aucun risque. Et puis, admirez le paysage, c’est plutôt joli non ?

-Je ne sais pas, il fait nuit..

-…

-Oui, vous verrez tout à l’heure les beautés qu’offre le Canada.

Le jour perçait enfin, et les gradés du Gotei 13 purent en effet voir avec émerveillement les merveilles que recelaient ces paysages.

Kyoraku avançait en arrière garde. Jiraya quant à lui se trouvait en avant-garde, protégeant ainsi Yamamoto de toute éventuelle attaque. Le vent faisait bouger les brindilles d’herbe. Le ciel était parsemé de nuages, mais le soleil était présent. Durant une heure ils marchèrent ainsi. Jiraya aperçut au loin une chaumière.

-Capitaine ?

-Oui, je sais, ne t’en fais pas, c’est là que nous allons nous arrêter.

Ils continuèrent de marcher jusqu’à arriver à destination. La maisonnette n’était pas bien grande. Construite de pierre et de bois, on pouvait voir au point culminant de cet abri une cheminée en activité. Ils se trouvaient à présent devant la porte. Yamamoto passa devant, et frappa à trois reprises sur une porte en bois quelque peu abîmée par le temps. La porte s’ouvrit quelques secondes plus tard.

Un homme se tenait debout. Il devait probablement avoir près de quarante ans. La mine sévère, il avait les cheveux courts. Ce qui surprit le 4ème Officier et le Lieutenant, c’était que cet homme portait les habits de Shinigamis. Ils s’échangèrent d’ailleurs un regard interrogateur. Il était grand, et bien bâti. D’une voix rauque, et laissant échapper ce qui semblait être un sourire, il dit alors :


-Tiens, Yama.. Cela faisait quelques années que je ne t’avais pas vu dans les environs. Quel bon vent t’amène ?

-En effet, cela remonte à sept ans pour être précis, lorsque tu étais encore Shinigami de la 8ème division.. Les raisons qui m’amènent sont multiples, et surtout ne se font pas sur le pas de la porte.

-Bien sûr, quel malpoli je fais. Entrez je vous en prie, je viens juste de remettre du bois au feu. En ce moment il fait plutôt froid, et avec la tempête qui est passée hier, cela n’a pas arrangé les choses.

Laissant entrer les Shinigami, l’homme referma la porte.

Ils étaient dans la pièce principale. L’intérieur était entièrement fait de pierres, au contraire de l’extérieur de la maison. Plusieurs fauteuils étaient disposés autour du feu, et l’homme ne manqua pas de proposer à ses convives de s’asseoir sur ceux-ci, chose qu’ils acceptèrent tous les trois. Puis, brisant le silence, Yamamoto dit à haute voix :

-Kyoraku, Jiraya, vous devez probablement vous demander qui est cet homme. C’est un ancien de la 8ème Division. Son nom est Ryuji Eickiji. Ryuji, je te présente Jiraya, Lieutenant, et Kyoraku 4ème Officier, tous deux de la 8ème Division.

-Enchanté.

Les officiers répondirent de même, puis Ryuji pursuivit :

-Pour que tu te déplaces en personne avec des officiers, cela ne doit pas être pour une visite de courtoisie, n’est-ce pas yama ?

-En effet. Te souviens-tu d’une mission en Ecosse il y a neuf ans ?

Son air devint plus sévère aux derniers mots du Commandant du Gotei 13.

-Oui.. Comment l’oublier.

Puis il baissa les yeux au sol, la mine dépitée.

-Je sais que cela ravive des souvenirs douloureux, mais je vais avoir besoin de toi.

-Si tu savais réellement ce que je ressens, tu te serais exilé tout comme moi, il y a sept ans.

Il y eut un silence gêné, qui fut suivi d’un changement d’ambiance.

-Tu sais tout comme moi que nous ne pouvions rien faire à l’époque où c’est arrivé.

Kyoraku et Jiraya n’arrivaient plus à suivre la conversation, ce que Ryuji ne manqua pas de remarquer.

-Tu ne les as pas averti de ce qu’il s’est passé il y a neuf ans ?

-Non, mais je crois qu’une explication s’impose. Messieurs, vous allez enfin connaître les secrets du miroir. Ryuji faisait partie il y a neuf ans d’une mission top secrète. Tout comme vous, il a été envoyé en Ecosse dans les Highland, à ceci près qu’avec lui l’accompagnait une unité composée de cinq autres Shinigamis, dont un ex Lieutenant, un Adjudant, un 4ème officier, et deux simples Shinigamis, tous de la 8ème Division, et envoyés sous mes ordres rechercher le Miroir du Crépuscule. C’était Ryuji qui avait reçu l’information via un informateur qu’il pensait fiable. Malheureusement, il s’est avéré que ce soit un traquenard. L’informateur avait vendu Ryuji et son unité pour une somme conséquente d’argent. Cinq Espada les attendait dans la grotte, et ce fut un carnage. Seul Ryuji Eickiji, Shinigami de la 8ème Division avait été épargné, et ce sans aucune raison apparente, sinon le tourmenter de la mort de ses compagnons. Les Espadas, une fois avoir massacré les Shinigami, cherchèrent le Miroir en vain dans les jardins dans lesquels vous l’avez trouvé.

-Mais Capitaine, comment se fait-il que nous l’ayons trouvé ?

-J’y viens Kyo, j’y viens. Ce lieu recèle de nombreuses propriétés magiques. Ma théorie était qu’en ces lieux, aucune âme corrompue ne pouvait voir ni toucher le Miroir. C’est pourquoi j’ai décidé de n’y renvoyer personne. Mais j’ai eu des informations. Elles disaient clairement que le Hueco Mondo savait comment s’emparer du Miroir. Je n’avais pas à réfléchir si c’était une ruse de l’ennemi ou bien la vérité, le Miroir devait être déplacé en un lieu sûr, et inconnu de tous. C’est pourquoi je vous ai envoyé le récupérer.

-Mais pourquoi ne nous en avoir pas parlé ?

-Le Hueco Mondo possède des techniques afin de faire parler les Shinigamis, j’ai préféré ne pas prendre de risque.

-Yama-taicho, quelles sont les propriétés du Miroir ?

-Pour faire court, le Miroir du crépuscule est un Miroir renvoyant à un autre monde, mais où tout est opposé.. Dans l’autre monde, le Miroir est appelé le Miroir de l’Aube. Dans ce monde, tout n’est que chaos. Le Gotei 13 est dominé par le Hueco Mondo et vit dans l’ombre, alors que ce dernier prospère et traque les Shinigamis. J’ai rencontré il y a de ça une quinzaine d’année mon double. Nous avons décidé, et cela pour l’équilibre de nos deux mondes, de cacher les Miroirs en lieu sûr. Dans ce monde, les Arrankars et les Espada cherchent à obtenir le Miroir afin de se rendre dans l’autre monde et d’éradiquer le monde des Shinigami. Ils vivraient ainsi en seuls maîtres des mondes..

-Mais, pourquoi ne pas simplement le détruire ?

-J’y ai pensé. Mais cela repose sur des lois de physique quantique. En détruisant un des Miroirs, le monde restant serait perturbé, et l’on ne sait ce qui arriverait. En considérant que le Miroir relie les deux mondes par une force extrêmement puissance, il se pourrait qu’en détruisant les deux Miroirs, les deux mondes ne survivent pas.

-Je vois..

-C’est pourquoi nous devons cacher le Miroir dans un lieu sûr. Et je sais que tu connais un endroit où le Miroir serait à l’abri de tout danger. Tu me l’avais confié autrefois.

Ryuji resta imperturbable devant ces révélations et demanda alors :

-Pourquoi devrais-je te le révéler ?

-Tu n’as aucune raison si ce n‘est que cela sauvera très certainement le monde.

Puis, sur ces mots, Yamamoto sortit le Miroir de sous sa toge. Il était enveloppé d’une couverture. Doucement, il le posa sur une table. Puis, il enleva précieusement la couverture, avant que le Miroir ne soit visible par tous.

-A toi de choisir Ryuji.

Pour la première fois depuis que les Shinigamis étaient entrés, Ryuji parut déstabilisé, en voyant le Miroir. Puis détournant les yeux comme si ça ne l’intéressait pas, il leur dit.

-Ah oui, j’avais oublié qu’il ressemblait à ça. Sinon, il n’y a aucune habitation à des kilomètres à le ronde, je vous offre l’hospitalité ce soir si vous le désirez.

-C’est très aimable à toi.

Puis d’un pas vif il sortit de la petite maisonnette.

Les Officiers se trouvaient à présent seuls dans la même pièce. Kyoraku comprenait alors mieux l’importance de la mission, et avait saisi instinctivement son sabre. La pression avait changé depuis l’annonce de Yamamoto. Il s’était attendu à toutes les réponses, mais celle-ci fut insolite. A dire vrai, c’était plus un fardeau qu’autre chose. Il se leva du fauteuil dans lequel il s’était assis, son Lieutenant l’imitant. Tous trois debout, ils savaient ce qu’ils avaient à faire. Yamamoto alla s’asseoir dans un fauteuil, ainsi que son Lieutenant. Kyoraku sortit de la maison surveiller les alentours. Le ciel avait bien changé depuis son arrivée. Il était blanc, et la fraîcheur s’était installée. Le 4ème Officier sentit sur son nez tomber quelque chose de froid et humide. Il leva les yeux aux ciel et vit alors les flocons de neige tomber par millier. Au bout d’une dizaine de minute, ses mains étaient froides et il avait froid. Le vent lui caressaient ses joues frigorifiées, et lui faisait plisser de force les yeux. Il redoublait alors de vigilance. Tout était calme, il entendant seulement le vent souffler. La neige avait presque entièrement recouvert la surface du sol lorsque Kyoraku dégaina, et se retourna rapidement. Ce n’était que Ryuji, qui rentrait de sa promenade. Kyoraku apercevait légèrement son capitaine à travers la fenêtre. Il rengaina son sabre et se mit à faire des rondes autour du baraquement. Il avait de plus en plus de mal à respirer, et son champ de vision devenait plus réduit, la neige s’entassant sur elle-même. Soudain, après un battement de paupière rapide, il crut voir une silhouette dans la neige. La main sur son Zanpakutoh, il s’arrêtait quelques instants de respirer, entendant à présent des bruits de pas dans la neige. Il dégaina son sabre, puis tourna rapidement sur lui-même. Il n’y avait rien. Il était pourtant sûr d’avoir entendu un bruit de pas, si imperceptible fut il. A nouveau, des ombres passaient. Un peu surpris, il décidait d’aller alerter ses confrères. Lorsqu’il se retournait, quatre personnes se tenaient devant lui, immobiles. Tous étaient encapuchonnés. Il faisait totalement nuit, et on ne pouvait pas voir grand-chose. Kyoraku voyait leurs habits flotter dans l’air. Respirant un grand coup, il releva son sabre, attendant la première attaque. Deux de ce qu’il soupçonnait être des Arrankars s’avancèrent vers lui, sabres levés.

Il tentait de crier garde à son capitaine et son Lieutenant, mais le bruit du vent étouffait sa voix dans le vide. Se résignant à combattre, il appréhendait néanmoins le combat. Ses pas étaient lourd et glissants dans la neige. Un des premiers Arrankars s’avança, l’autre préférant rejoindre ses acolytes se mit à leur pursuite.

Il chargea sur le 4ème Officier de la 8ème Division, qui ne peina pas à parer le coup. Les coups de l’Arrankar étaient légers, et il parvenait sans trop de difficulté à renvoyer les coups que lui portait son adversaire. En réalité, il s’était amélioré depuis qu’il était entré dans la Huitième Division. L’expérience de ses amis et de sa Division lui avait permis de devenir plus fort. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il avait été nommé 4ème Officier de la Huitième Division. Son ennemi était en difficulté, et il envoyait coup sur coup une estocade plus cinglante à chaque fois que la précédente. Il lui trancha le bras droit, et l’ennemi tomba au sol, hurlant de douleur. Regardant l’Arrankar mourir, ce dernier transpirait. Il tremblait même.. Comment était-ce possible ? Ignorant au mieux ce qu’il venait de voir, il le planta au cœur. Les yeux livides, il dit presque imperceptiblement :

-..Huu.. Merci..

Puis il ne bougeait plus. Ses membres inertes, le sang imprégnait ses vêtements, colorant de même la neige autour de lui.

Kyoraku entendit des hurlements. Tournant la tête vers la maison, il n’entendait plus rien. Il se leva, manquant de trébucher, et se mit à courir du mieux qu’il put. La neige ralentissait ses pas, et le froid commençait traverser les semelles de ses chaussures. Arrivant sabre levé près du bâtiment, il ralentissait son allure, et amortissait ses pas du mieux qu’il pouvait. Entrant doucement, il alluma une bougie.

Il faisait sombre, et il y avait des traces de combat. Plus le Shinigami avançait, plus il faisait chaud. Sentant un courant d’air qui lui glaça le dos, il apercevait à présent quelqu’un, allongé au sol, le sang l’entourant telle une marre. S’accroupissant légèrement, il regarda brièvement le visage de la dite personne et vit que c’était un des ennemis qui l’avaient attaqué quelques dizaines de minutes plus tôt. Un Arrankar. Relevant la tête, la bougie dans la main, il leva cette dernière afin d’explorer la pièce. Il s’avançait, toujours avec autant de précaution. Le sang jonchait à nouveau le sol lorsque Kyoraku aperçut le deuxième cadavre. Comme pour le premier, c’était un Arrankar. Il ne restait plus qu’un ennemi. Un bruit vint interrompre ses pensées. Surpris du son qui émanait du salon, il lâcha maladroitement la bougie qu’il tenait. La cire se répandit sur le sol, telle de la sève sur un arbre. Il était au plus haut de sa concentration. Le temps que la cire ne coule, il s‘était retrouvé dans le salon, peinant à identifier les deux ombres qui ressortaient du noir absolu. La silhouette alluma une bougie. C’était Yamamoto, et Jiraya.


Respirant à nouveau à un rythme à peu près normal, il demanda :

-Capitaine, où sont les autres ?

Le commandant du Gotei 13 avait la mine sévère, les sourcils profondément froncés.

-Ils ont profité du fait que nous nous battîmes tous les trois pour s’enfuir. Désormais ils savent ou chercher le Miroir. Nous devons quitter les lieux sur le champ. Tu dois venir avec nous Ryuji.

Kyoraku avait presque oublié Ryuji, qui s’était fait très discret, assis sur un fauteuil.

-Je n’ai plus le choix à présent, vous avez ruiné en une soirée six années de travail. J'ai passé du temps pour construire cette maison.

Il paraissait aigri, et ce fut bien normal, c’est pourquoi Yamamoto ne releva pas ce qu’il venait de dire. Il se contenta de dire, en sortant de la maison.

-Navré mon ami, je ne pensais pas qu’ils nous auraient trouvé si vite. Nous t’attendons dehors, fais vite pour dire adieu à ce lieu. Prend le strict minimum avec toi.

-Je sais Yama, je sais encore ce qu’est qu’être Shinigami, aussi étonnant que cela puisse paraître.

Puis les trois Officiers sortirent de l’habitation de Ryuji.

Le vent soufflait de plus en plus fort, et ils peinaient à respirer normalement. Sortant presque aussitôt de la maison, Ryuji avait les yeux rivés vers le sol. Marchant de manière nonchalante sur la neige molle, il s’approchait des gradés du Gotei 13. Dans les souffles puissants du vent, Ryuji élevait la voix :

-Il y a de ça une dizaine d’année, j’ai découvert un endroit où l’on pouvait entreposer ce que l’on veut, à l’abri de n’importe qui. En bref, son entrée est secrète.. J’y suis allé une fois avec mon père. C’est un secret qui se transmet de générations en générations. Il m’avait à l’époque dit expressément de ne pas faire de cartes.. Mais en têtu que je suis, j’en ai fait une. J’avais peur de ne plus retrouver l’endroit..

Il fouilla quelque secondes dans une poche de son pantalon, avant s’en sortir une carte, qui ressemblait à présent plus à un papyrus qu’autre chose.

Puis la tendant à Yamamoto, il ajouta :

-Lorsque vous y serez, brûlez là. Il ne doit y avoir aucune trace écrite.

Étonné, Yamamoto lui demanda :

-Tu ne viens donc pas avec nous ?

Hochant sa tête vers celle du capitaine, il dit alors :

-Ce Miroir m’a déjà fait trop de mal Yama.. Bonne chance à vous.

Puis se retirant vers les montagnes, il laissait les trois compagnons poursuivre leur route.

Kyoraku interrogea son Capitaine :

-Où allons nous maintenant ?

-Comme prévu, en Alaska.

Feuilletant la carte, il laissa échapper un petit rire.

-Le plus ironique dans tout ça, c’est que je suis déjà passé par là ou se trouve l’endroit secret.

Kyoraku tenta de voir la carte, mais Yamamoto s’empressa de la ranger dans une poche intérieure de sa toge. Le regardant d’un air bienveillant, il se mit en route, devancé par Jiraya. Se plaçant en retrait, il scrutait minutieusement les alentours. C’était difficile, car en plus de la neige qui ne s’arrêtait plus de tomber, le vent atténuait tous les bruits alentours.

Une heure plus tard, ils se trouvaient toujours sur le même sentier. Le vent s’était calmé, et la neige tombait avec moins d’abondance. Soudain, le Capitaine de la 8ème Division s’arrêta.

-Les frontières sont proches. Je dirai dans une dizaine de minutes à pied. Il est fort possible que le Hueco Mondo ait envoyé ses sbires nous traquer. Soyez sur vos gardes, et tenez vous en au plan si un Espada se présente. Est-ce bien compris ? Je ne veux que personne ne prenne de risque.

Les subordonnés firent un signe de tête en gage de consentement.

La tension montait, et même les flocons de neige, tombant sur les visages des Shinigamis, ne purent refroidir les ardeurs de ces derniers, mains aux fourreaux. Ils arrivaient enfin aux frontières. Yamamoto s’arrêta.

Devant lui s’étendait un grand barrage d’eau, parcouru de grillages. On pouvait entendre des craquements provenant du barrage.

-Vous avez entendu ?

Soudain, dans une explosion assommante, le barrage explosa. Une multitude de pierre volait en éclat, et l’eau fut propulsée en l’air, comme si elle voulait retourner nuage. Les officiers de la 8ème division grimacèrent. Les gravats de pierre retombèrent, provoquant un bruit assourdissant de nouveau, et l’eau se mêlait à celle du barrage, dans un son mélodieux. Puis durant quelques secondes, ce fut le calme plat. Des Arrankars sortirent du barrage, et leurs cris de rages se firent entendre. A première vue, ils étaient une vingtaine. Leur reiatsu n’étaient pas puissants, mais suffisamment menaçant pour prendre le combat au sérieux.

-En formation triangulaire.

Les shinigamis s’exécutèrent, sabres en mains. Le temps, qui avait fait preuve de clémence depuis quelques heures devint chaotique. Les nuages étaient chargés, et leur noirceur se délesta en trombes d’eau près du barrage. Les gouttes perlaient sur les visages des protagonistes. Entourant à présent les officiers de la 8ème Division, les Arrankars s’approchaient subrepticement de ces derniers. Un d’entre eux, qui avait une toge différente de celle des autres s’avança.

-C’est fini, Shinigamis. Le Hueco Mundo connaît votre position à présent. Les espada seront là d’ici une dizaine de minute. Le Miroir nous appartient désormais. Rendez-vous, je vous promets qu’on vous tuera sans vous faire souffrir.

Yamamoto abaissa son sabre.

-Fini ? Il me semble que vous ignorez à qui vous faites faces, jeunes prétentieux. Dix minutes ? Le combat sera terminé dans cinq minutes.

-Ahahaha. Tu es sénile vieux père. Je vais mettre fin à ta folie.

Il leva son sabre en l’air, puis le baissa. Les Arrankars se ruèrent alors sur les détenteurs du Miroir.

Le massacre commença alors. Yamamoto avait les yeux oranges, et l’aura de son sabre commençait à apparaître. Parant une première attaque, il brisa le sabre de son assaillant, puis le transperça au cœur. Ses acolytes s’arrêtèrent une seconde. Puis dans un regard de vengeance abattirent leurs sabres sur le commandant du Gotei 13. Ce dernier avait paré l’attaque de six Arrankars.Ce dernier avait paré l’attaque de six Arrankars et trancha un bras à chacun. Il leur avait coupé le bras de telle sorte qu’ils se vident de leur sang.

De son côté, Kyoraku s’en sortait, mais avec moins d’aisance que son capitaine. En réalité, les Arrankars se concentraient sur son capitaine et son Lieutenant, et il n’avait eu qu’à s’occuper de deux Arrankars.

Ce fut fini en quelques minutes. L’officier Arrankar gisait au sol, étendu mort, la gorge tranchée.

-Hâtez-vous, on se réfugie dans les montagnes.

Suivant leur capitaine, il pressèrent le pas.

-Je ne pensais pas que leur département d’espionnage était si performant. Kyoraku, je vais te donner une carte, que tu suivras pour aller cacher le Miroir. Jiraya, tu vas aller prévenir la soul society. Quant à moi, je vais couvrir tes arrières Kyo-kun.

Ils obéirent, sans dire mot. Ils avaient déjà compris l’ampleur de la situation, et n’auraient fait que perdre du temps s’ils avaient tenté de protester. Ils se mirent donc en marche.

Kyoraku commençait à avoir le souffle court. Voilà une heure qu’il courait à vive allure, et il lui restait encore deux bonne heures avant d’atteindre l’endroit indiqué sur la carte. Il fit une pause près d’une rivière. Il savait que les Arrankars n’en feraient pas, mais il le devait. Il but un peu d’eau pour se vivifier, et se reposa quelques minutes. Il reprit sa course, bien qu’exténué.

A bout d’une heure supplémentaire, il arriva sur un sentier et l’emprunta. Au fur et à mesure qu’il avançait, le sentier se recouvrait de sombreur, et la densité des arbres se faisait de plus en plus pesante, jusqu’à ce qu’au bout de quelques minutes, l’officier ne voyait plus à dix mètres de diamètre. L’air s’était rafraichi, et la nuit commençait à tomber. Marchant un peu où ses jambes le menaient, il aperçut des torches au loin. Il s’en approcha, et constata que c’était une chaumière. Elle correspondait à l’endroit indiqué sur la carte. Kyoraku, sabre en mains, avançait. Arrivé à la petite maisonnette, il regarda par la fenêtre et put voir une étrange personne. Il frappa au carreau. L’homme ne détourna même pas le regard de son livre et fit signe à Kyoraku d’entrer.

C’était une pièce sombre, éclairée par seulement quelques bougies. Le désordre régnait, et on aurait dit qu’un gobelin avait vécu ici. Un homme ancien se tenait debout, la mine sûre et calme. Il n’était pas bien grand, et son visage était marqué. Il avait les yeux pourpres, ce qui surprit le shinigami. Le 4ème officier s’éclaircit la gorge

-Vous êtes ?

-Qui je suis importe peu. Tu as le Miroir ?

Il hésitait à répondre.

-Maintenant que tu es ici, tu ne vas pas hésiter ?

Kyoraku se contenta de montrer qu’il l’avait sur lui.

-Bien, nous allons passer la nuit ici.

-Non, je ne pense pas, nous allons nous mettre en marche sur le champ. Je suis peut être poursuivi par des Espadas… Je n’ai pas la force nécessaire pour rivaliser avec eux.. Du moins pas encore..

-Tu es en sécurité ici. On appelle ma maison la maison du cœur. Seuls ceux avec une âme pure peuvent voir ma chaumière. Ne t’en fais donc de rien, et va dormir près de la couchette que j’ai installé près du feu.

Kyoraku ne dit rien. Il était tellement exténué qu’il avait envie de croire le vieil homme. Il s’installa donc près de la cheminée. Il éteignit le feu, et s’endormit, serrant le Miroir contre lui.

Il y avait une bonne odeur dans la pièce. Kyoraku se leva, et regarda autour de lui. Le vieillard était absent. Sur la table se trouvait de la nourriture à profusion, et un mot laissé à son attention.

« Kyoraku, je suis parti en repérage pour voir si l’endroit par lequel nous passons est sûr. Je ne voulais pas prendre le risque qu’on nous vole le Miroir. Si jamais je ne reviens pas, je t’ai laissé un plan avec les marches à suivre. Ah oui, la nourriture sur la table est pour toi. »

Kyoraku s’assit sur une chaise qui lui parut vétuste. Il mangea à s’en faire exploser la panse. Une fois le repas terminé, il alla se laver et se raser. Voilà déjà quelque temps qu’il parcourait le monde sans jamais en avoir eu le répit. Une fois débarbouillé, le 4ème officier s’habilla, et descendit. Le vieil homme était de retour, et l’attendait.

-Te voilà. Aucune trace de poursuite, tu as bien fait ton travail, personne ne t’a suivi.

Il y avait quelque chose d’étrange dans son attitude. Il souriait et était quelque peu mielleux. L’officier s’approcha de lui, quelque chose n’allait pas.

-Qui êtes vous ?

-Je t’ai dit mon nom hier voyons, pourquoi me le demandes tu…

-Oui, c’est vrai..

Kyoraku savait pertinemment que ce n’était pas le cas et se tourna légèrement. Il pouvait apercevoir sur un cadre, le reflet du vieillard. Ce dernier sortit une dague et la cacha dans son dos, s’approchant de Kyoraku. Ce dernier avait déjà la main sur son sabre. Il prononça alors d’un ton sévère.

-Je vous le demande une dernière fois, qui êtes vous ?

Le dos tourné, il se retourna, et abaissa son sabre sur l’imposteur, qui esquiva non sans peine, et tomba à terre, se relevant dans la foulée. Le combat commença.

L’ennemi reprit sa vraie forme. Il semblait être un simple Arrankar avec la faculté de changer de forme. Néanmoins, il avait dû prévenir les siens de la localisation du Miroir. Dégainant son sabre, il assaillait Kyoraku, qui parait uniquement, attendant de trouver une faille. Malheureusement, elle ne venait pas, et le shinigami avait même du mal à garder l’Arrankar à distance, qui se révéla être en plus d’un change-forme, un excellent bretteur. Sous le coup de la déconcentration, Kyoraku ne parvint pas à esquiver un coup, et reçut le sabre de son ennemi en plein dans l’épaule gauche. Le choc fut immédiat, et il tomba à terre, gémissant de douleur, rampant jusqu’au Miroir. Il l’atteignit et repensa à tout ce que Yamamoto lui avait dit. « Le monde tel que tu le connais n’existerait plus. Chaos et mal régneraient en maîtres sur le monde ». Il eut alors une pensée pour Yuya. Se vidant de son sang, il se releva.

-C’est inutile de te relever, je vais t’achever à terre. Pourquoi choisir une mort lente et cruelle alors que je peux te l’offrir douce et subite ?

-Abandonner ? C’est bien la mentalité de loser du Hueco Mundo ça. C’est pour ça que vous faites le mal. Incapable d’aimer, vous êtes frustrés et répercutez votre haine par jalousie. Vous n’avez foi en rien et incarnez la destruction, alors taisez-vous, et battez-vous.

Kyoraku avait mis en rogne son adversaire qui fonça droit sur lui. Il ferma les yeux, se déplaça sur la droite, et trancha le bras droit de son ennemi, qui gisait à présent au sol, hurlant de douleur.

-Comment ‘est-ce possible ? Tu devrais être mort…

-Vois-tu, tu incarnes la destruction et la noirceur du monde, tu ne lis le monde qu’avec ta raison et ton intérêt personnel. C’est loin d’être suffisant. J’ai foi en la nature humaine. Je lis dans le cœur des gens, et c’est comme ça que j’ai pu éviter ton attaque. Sache que c’est ce qui me maintiens en vie. Quand je me lève le matin, j’ai une raison de vivre. Cela fait battre mon cœur et fait vivre mes passions chaque jour que fait la nature.

-Si vaniteux.. Aha… L’homme est vide de sens. « Vanités des vanités, et tout est vanité ». Le simple fait que tu t’ennuies prouve la vanité de ton existence. Tu as choisi de faire de ta vie ce qu’elle est. Mais n’oublie jamais que c’est par dépit de ne pouvoir faire autre chose que vivre dans cette grande prison qu’est la terre..

Sur ces mots, il mourut.

Le shinigami s’empressa de prendre le parchemin qui lui avait été légué. Il pensa au vieil homme, qui avait probablement été tué.

Sortant de la chaumière, il prit par la forêt. Son objectif final était une cascade. Il se trouvait à quelques kilomètres de celle-ci. Il préférait prendre des chemins sûrs. Il faisait chaud. Cela paraissait paradoxal qu’une cascade se trouve près d’un endroit où il gèle souvent. Sur le chemin, Kyoraku ne fit aucune mauvaise rencontre, ce qui ne l’étonna guère. Les questions s’enchaînaient dans sa tête ? Yamamoto était-il encore vivant ? Son Lieutenant avait-il réussi prévenir le Hueco Mundo ? Et cet homme qui était mort pour le miroir… Tout cela ne facilitait pas sa concentration. Soudain, un bruit assourdissant sortit Kyoraku de ses pensées. Sortant des fourrés, il aperçut la cascade gelée.

Yamamoto combattait des dizaines d’Arrankars. Le 4ème officier s’approcha de son capitaine, qui l’avait vu, et lui fit signe d’accomplir sa mission. Il obéit, et courut le plus vite qu’il pouvait en direction de l’entrée de la cascade. Personne ne le suivit. Kyoraku regarda une toute dernière fois la lettre que lui avait laissée le vieil homme.

« Jeune Shinigami, tu sembles être de bonne volonté. C’est pourquoi je dois te dire qu’il faut que tu transfères le Miroir de dimension. Tu dois sûrement trouver ça injuste, étant donné le mal que tu t’es donné pour l’avoir. Mais aucun lieu n’est sûr pour le Miroir. Tu dois l'introduire dans une caverne de glace près d’une cascade. Suis le plan que j’ai dessiné, il t’indiquera où tu pourras le faire. N’oublie pas, tu dois placer le Miroir sur un emplacement spécifique. C’est un des seuls endroits au monde où le Miroir peut être mis en sécurité. ne t'en fais pas lorsque la caverne s'effondrera, occupe toi juste de courir. Le Miroir, je n'ai pas le temps de t'expliquer pourquoi, se trouvera dans la même dimension que la nôtre, mais ne sera pas sur le même plan astral, tout comme c'est le cas pour les fantômes Je te souhaite bon courage. »

La cascade gelée était un spectacle magnifique. Les stalactites et les stalagmites cyan transparent, rendait le lieu tout simplement magique. Mais il faisait très froid, et Kyoraku devait se dépêcher de détruire l’objet reliquaire. Avec le plan, il n’eut guère de mal à trouver l’emplacement. C’était une sorte de mur de cristal, intégré dans le mur. Le 4ème Officier plaça le Miroir dans l’interstice prévu à cet effet, et recula. Le Miroir commençait à fondre, tout comme la caverne glacée. Kyoraku ne tarda pas à sentir quelques gouttes lui tomber dessus, et il ne mit pas beaucoup de temps pour comprendre qu’il devait sortir très vite d’ici. Les stalactites s’effondraient derrière lui, et c’est presque s’il pouvait sentir les frottements d’air provoqués par ces derniers. Lorsqu’il fut dehors, le vacarme assourdissant provoqué par la chute de la cascade de glace était ahurissant. Le combat entre les Arrankars et Yamamoto s’estompa, et les Arrankars fuirent, pour une raison inconnue. Kyoraku n’était toujours pas tiré d’affaire, puisque les cristaux déferlaient en toute direction. Arrivé à son capitaine, il se laissa tomber, mort de fatigue. Le commandant semblait ne pas souffrir de blessures importantes.

-Alors Kyo-kun, une mission comme les autres, hein ?

-Oui.. Pas plus dur que d’habitude.

Yamamoto lui tendit la main, et le releva.

-Ce que tu viens d’accomplir n’est pas anodin.

-Tout s’est passé si vite.

-Je sais bien, rentrons maintenant si tu le veux bien.

Des lanternes flamboyantes éclairaient les allées des appartements du Gotei 13. Kyoraku était fatigué. Ses appartements étaient allumés. Il entra. Yuya faisait à manger, et n’avait pas entendu le retour de Kyoraku qui s’approcha lentement.

-Bonjour mademoiselle.

Elle sursauta. Se tournant, elle s’enquit d’enserrer son homme. Kyoraku savait qu’il avait de la chance d’avoir une personne comme elle. Ses yeux pétillaient, et elle respirait la fraîcheur de vivre. Ce fut un moment que kyoraku voulut vivre à jamais. Puis, il l’embrassa.



Voilà, un RP style plutôt sérieux, mais cela m'arrive d'en écrire des plus drôles^^.

N'hésitez pas à faire des remarques. ;)

Un peu long ? Masochiste va ... Je lirai quand j'aurai le temps. Mais là c'est très très long, un RP qui fait six fois la taille habituelle. Nymphe va te filer des tâches ingrates et fastidieuses .

Bonne chance !

Comment être contre ? =)

Moi je suis absolument contre. Je trouve l'idée mal dévélopée, tes mots sont bourrés de fautes d'orthographes et puis je connais pas Bleach. C'est une plage ?

Non je plaisante, évidemment je suis POUR ! ^^

le Rp est long, trop long à mon gout. je le lirai ce soir
néanmoins j'ai regardé qquns de tes autres Rp's
pour le moment, je suis POUR que tu deviennes un "apprenti" de la Communauté

Pour, texte long (peut être un peu trop à mon gout :p) mais plume intéressante.

Squire a écrit:

Pour, texte long (peut être un peu trop à mon gout :p) mais plume intéressante.

Pas mieux x: