[ACCEPTÉ] Je suis un morse

Et bien, c'est une présentation il paraît qu'il faut faire en premier lieu ?

Donc j'ai un certain nom et je viens d'un certain lieu. Je suis un novice en RP, j'ai commencé récemment sur Europe1400 comme vous pourrez le constater (sous le pseudonyme de Brandenbürg) :

Dans un bar (romance, déboires ...)

Romance <- J'aime pas quand ca marche pas.

Edit : Présentation RP sur Europe1400

Mes RPs sont très terre à terre, du moins le peu que j'ai fais comme vous avez put le voir si vous êtes un examinateur sadique.
Donc voilà, ai-je lut des RPs ? A part ceux de mon compagnon de misère sur Europe1400 et du RP IRC (Les Royaumes) : Non.


Ah oui, sinon je suis un joueur d'Europe1400 depuis ses débuts en FR (un mois donc) et j'ai joué deux ou trois jours à Ogame, j'ai pas accroché à ce dernier. Donc, laissons place aux RPs de candidatures. Je vais essayer de vous les faire pas trop soporifiques, sachez que je n'ai d'expérience qu'en RP de taverne moyennâgeux, donc style libre ! (cf. liens si vous voulez voir le RP de taverne )


Un nouveau monde

Georges Patterson était un terrien très moyen, il était né tout près de l'autoroute 61 qui joignait la Nouvelle-Orléans au Canada. Plus précisement dans la ville de Duluth où avait vécut Bob Dylan dans sa jeunesse. Les années s'écoulaient lentement, le printemps 2114 semblait éternel en étant piegé dans une bicoque délabré datant d'une autre époque. La situation était déplorable, l'air pollué par des années d'exploitations intenses des ressources fossiles rendait la vie infecte aux habitants des Nowhere Land comme disait les quelques privilégiés vivant dans les cités couvertes avoisinantes. La Terre était ainsi, loin d'avoir son orgueil passé. Les maisonnés fleurissaient au dehors, autant que les pneumonies et malformations, après tout les gens essayaient en vain d'aggrémenter leur quotidien et tous rêver d'un jour aller vivre dans ces grandes structures de béton blanc s'élevant dans le ciel. Georges subissait le même sort que les pauvres gens, de plus il n'avait pas la chance d'avoir une fatrie. Tous étaient morts sous les bombes chinoises durant la Grande Guerre de l'uranium en 2093. Il était seul, seul dans sa bicoque a cracher du sang et à manger de la nourriture périmée datant que l'avant-guerre.

Le printemps touchait à sa fin, et rien n'avait changer dans le quotidien de l'homme, a part peut-être les patrouilles gouvernementales luttant contre les mutations. Il était drôle de voir que malgré le fait que le pays soit déchiré, les cités éparpillés et isolées le gouvernement avait put subsister. C'était le début de la journée, la première journée d'été. Le mercure allait sûrement atteindre les cinquante degrés celsius habituel en cette saison, Georges ne voulait pas sortir, de toutes façons ses poumons ne lui permettraient pas. Machinalement il rechargea la dynamo de sa radio et l'alluma, une propagande du gouvernement était audible malgré les grésillement :

"Avis à la population. Ne laissons pas les envahisseurs Zétiens nous envahir. Rejoignez les flottes spatiales pour mener à bien notre assaut préventif sur Zeta BX42. Plus jamais nous ne laisseront les bombes s'abbattre sur nos femmes et enfants ! Rendez-vous dans le centre de recrutement le plus proche, l'Amérique a besoin de vous."

L'armée avait besoin de volontaires. Mais depuis quand étaient-ils en guerre ? Il l'ignorait, il s'agissait sûrement d'une nouvelle supercherie comme lors de l'affaire William Bruck, un criminel résidant sur Gallus Earn dans le système 014D et qui fut l'unique prétexte de la terrible guerre de 2104. Les énergies se faisaient tellement rare sur Terre que les gouvernements en venait à détruire des planêtes entières pour s'approprier des nouvelles ressources. Georges haïssait la guerre, mais la vie était insupportable, il ne passait un jour sans qu'il ne se lamente. Il prit donc sa décision et décida de s'engager et de déserter une fois arriver. Le lendemain un vaisseau en partance pour un camp avancé de l'armée américaine sur BX42 l'attendait, il embarqua. Ils étaient près d'un millier de pauvres hommes issus des Nowheres Land à partir combattre. Il fut assis à côté d'un vieillard au visage blême et un galluséen qui s'était ralié à la cause américaine lors de l'invasion de sa planête. Cet était pitoyable, son teint écailleux était d'une couleur orangée et ses yeux globuleux d'un noir profond semblaient sortir de leur orbites. Qui plus est, il avait sur lui une forte odeur d'urine qui devait être naturelle à son espèce. Il essaya d'entamer le dialogue avec ce dernier, mais voyant qu'il ne comprenait pas un mot d'anglais il se retourna vers le vieillard

-Donc vous aussi vous partez en guerre ?

-Celà ne se voit-il donc pas ? répondit ce dernier morose

-Et bien ... Je m'appelle Georges Patterson. Nous allons combattre ensemble.

-Et bien Georges. Pensez-vous que cette guerre est utile ? Une nouvelle manigance politique, mais si vous voulez échapper aux vapeurs qui s'échappent des déchets des hautes villes vous n'avez pas le choix. Maintenant laissez-moi dormir.

Il se tut. Et le voyage se déroula dans un silence macabre, les gouttes de sueur perlaient le long des visages figées des nouvelles recrues : elles partaient à la charpie. Celà devait faire une journée que le voyage était entâmé, et on ne leur avait servit qu'une bouteille d'eau durant tout le voyage en prétendant qu'un soldat devrait savoir combattre sa faim. La masse gromela mais les bruits se turent vite devant l'arrivée des gardes. Le galluséen se leva au bout du second jour, s'étira lentement et fit une sorte de prière puis se rendit dans la soute. Les heures défilaient, celà devait faire maintenant deux heures qu'il était partit, ou plus. Il n'y avait pas d'horloge et la plupart d'entre eux n'avaient pas de montres. Soudainement les lumières se firent faibles, le commandant de bord annonça une décharge bénigne dans le secteur 2. C'était un mensonge. Quelques instants plus tard un grand bruit d'explosion se fit entendre, la soute avait laisser place à un trou béant et les hommes commençaient à s'asphysier. Le vaisseau sombrait lentement vers une exoplanête proche.

Alors qu'il se dirigeait droit vers une plaine, Georges, qui était encore conscient, se prépara au choc. Le bâtiment percuta violemment le sol et l'onde de choc traversa le corps tel un coup de tonerre qui le fit s'évanouïr. Lorsque il se réveilla il était au milieu des décombres, baignant dans son sang. Il vérifia ses blessures et eut la surprise d'en appercevoir aucunes hormis des os fracturés, le sang prevenait sûrement de ses poumons. Il se leva lentement et sortit au grand air. Le ciel était rosé, et l'air d'une grande purêté. Au-delà de la plaine se trouvait une immense forêt d'arbre au tronc gris atteignant une vingtaine de mètre de hauteurs. En arrière semblait se dessiner de grandes montagnes derrière lesquelles disparaissaient deux lunes orangées. La planête ne semblait pas habitée mais avait l'air étendue à première vue. Ses compagnons en arrière étaient morts durant la collision. Il pris soin de se rendre à l'armurerie du vaisseau et y saisir de quoi survivre face à des créatures extraterrestres. Il prit également des réserves pour une semaine et s'avança vers la forêt de son pas chancelant. Une nouvelle vie s'offrait à lui.

Malgré le drame qui venait de se produire derrière lui il se sentait vivant pour la première fois.


Note du Rpiste : J'avais prévu de vous en offrir trois, un RP Moyennâgeux, un futuriste (celui-çi), et un dans les années 60. Mais comme ca risque de devenir infecte pour vous si y a trop j'ai un peu changer le plan vu que vous pouvez juger de mon RP Moyen âge par vous même. Néanmoins un cadeau vous attend ! Il s'agit d'un RP plus court inspiré des Beatles et de Joan Baez, appellons le tout simplement John Baez ?

John Baez

De son pas hésitant il s'avançait sur le fleuve de pierre. Lentement il suivait le cours tari depuis déjà longtemps, au-dessus de lui un torrent de Lune s'évaporait. La région était parsemée de mandarinier, et les pierres glissantes dégageaient une odeur sucrée. Au loin, de son regard kaléïdoscopique, une chouette l'observait avant de s'envoler rejoindre les cieux liquides. Il continuait son chemin vers les hauteurs d'une colline couverte de tournesols. Le chemin fut long et difficile, arrivé au sommet il se laissa tomber face à un paysage de sable infini. Il leva les yeux, au loin les obus fleurissaient sur Beyrouth coloriant les cieux.

Lentement il se releva et se laissa tomber dans l'océan fertile du sable s'étendant au-delà de lui. Au-dessus chantait un oiseau noir.


Voilà, c'était tout court ! Mon petit côté Ringo peace'n love peace'n love. Ah zut, vous allez croire que je peux faire que du tragique. Vous avez les RP Europe1400 pour juger du reste. Bonne chance à celui qui lira, prévoyez une corde pas loin ^^

Georges il se fait bouffer par un arbre mutant non en fait ca aurait fait trois pages, j'avais pas la flemme mais je pensais au lecteur ^^

oh , il sont tous taré ici . tu peux écrire et encore écrire , il s'en contenteront jamais et en auront jamais assez .

Bienvenu !

Bande de masochistes ... Bon la suite.

Au-delà de la cime

Le sol couvert d'une sorte de mousse foulait agréablement la plante de ses pieds. Derrière lui un épais panache de fumée s'élevait, craignant l'explosion il s'avança dans la fôret. A l'intérieur de celle-çi les cieux disparaissaient sous le feuillage luxuriant. La moindre parcelle se semblait être le début et la fin, la moindre branche cassée se ressemblait dans ce labyrinthe naturel. La nuit approchait à grand pas et il décida d'établir son campement dans un tronc creux.

Le sommeil fut difficile à trouver en raison de ses membres endoloris par le choc encore récent. L'air ambiant était plus froid qu'il ne pensait une fois le soleil couché et doucement il grelottait dans son tombeau végétal. Dès que le Soleil se leva la température grimpa rapidement et une averse éclata noyant le sol. Voyons l'eau monter en dépit de l'incapacité de la terre à l'absorber Georges se remit en route avec hâte. Alors qu'il avançait tant bien que mal à travers les dédales d'arbres tortués il tomba nez à nez avec un fleuve qui ne cessait de croire et devait être à l'origine de la crue subite. Il se mit en quête de le longer, faute de trouver de quoi se nourrir il aurait au moins à boire, et pour ce qui est de la solitude il y était déjà que trop accoutumé. Alors qu'il suivait le cours sinueux il apperçut au loin une construction primitive, s'en approchant il s'avéra qu'il s'agissait d'une sorte de pont datant d'une autre ère. Hésitant il l'emprunta, la structure n'avait pas l'air solide mais il eut la surprise de voir qu'elle tenait. Arrivé à l'autre bout il continua son cheminement à travers ces lieux inexplorés et soudainement, au détour d'un arbre, sentit son crâne exploser et tomba genoux au sol, inconscient.

Il se réveilla dans l'obscurité la plus totale, passant la main sur son crâne il lui sembla que ce dernier avait été recouvert d'un bandage. Il se releva avec difficulté, s'appuyant aux murs et se mit à tambouriner une imposante pièce de bois qui s'avérait être une porte. Quelques instants après on vint lui ouvrir, c'était un galluséen en exosquelette criblé de balles et armé d'un vieux fusil à ions. Ce dernier le prit fermement par le bras et l'entraîna au dehors, ou plutôt à l'intérieur. Caché sous les arbres, invisible depuis les cieux, une cité couverte s'étendait dans une sorte de clairière couverte de longue branche. La bâtiment principal en lui-même était couleur terre, terre qui était jetée sur le béton nu en guise de cache misère et relié à d'autres bâtiments de béton nu par de longs corridors. On le fit rapidement traverser la petite court jonchée de pierre sous le regard intrigué de quelques chasseurs locaux se rendant en fôret chercher de quoi nourrir la communauté. On le fit entrer dans la tour, l'intérieur était plus misérable encore, le sol de terre battu était fissuré en toutes parties et les murs constitués de branchages. On le fit grimper tout en haut des six étages de logements vétustes et d'armureries sommaire. Un dernier escalier menait au toit, on lui pointa l'arme dans le dos et le fit monter. Le sommet était une grande plateforme recouverte d'une voile en jute faisant office de toit, sur un imposant siège thrônait une espèce qui était inconnue à Georges, il s'agissait d'une sorte de grand être mi-poisson mi-homme avec d'imposantes incisives et un excès de graisse. Ce dernier se leva et fit signe à un galluséen aux écailles verdâtres, signe de veillesse chez l'espèce, de venir à ses côtés. Il s'agissait vraissemblablement d'un traducteur, il prit la parole avec un accent sifflant :

-Le kera Wa-Bruck souhaite s'entretenir avec vous. Je vous servirai d'intermédiaire, j'ai eus la "chance" d'apprendre votre langue lorsque que votre perfide râce a anhiller ma planête.

"Ja tas tera ku ? Talas tera" gromella la créature.

-Que fait un terrien içi ? Parlez terrien !
-Je suis un déserteur. Notre vaisseau a été saboté et j'en ai profiter pour déserter l'armée. Je ne vous veux aucuns mal.

Le traducteur s'approcha du kera et lui murmura les dires de Georges.

"Ja mano baku ? He psix osra bakuza"

-Quel monde allez-vous détruire ? Votre race n'est que destructrice.
-Nous étions en route pour Zeta BX-42, je comptais déserter une fois là-bas. Vous savez, entre rejoindre l'armée et continuer ma vie sur Terre le choix est vite fait.

"Sa he kuxpo yura. Pa he kara he osra ix !"

-Il vous propose un marché, si vous refusez vous êtes mort.
-Je suppose que je n'ai d'autres choix ?
-Non, vous n'en avez d'autres.
-Proposez alors.

"Zeta osra baesra. Turo he patubara o sarupa Terae. Pa he kan he osra masyara dor Basmara. Tera yurepava kust manokupa.

-Zeta est trop précieuse. Donnez votre briefing et la situation sur Terre. Si vous obéissez on vous conduira sur Basmara où des déserteurs terriens ont élus domicile.
-Et bien, je vais faire ce que vous me demandez.

S'en suivit une longue conversation au sommet. Georges savait qu'il n'avait d'autres choix que de répondre, et Basmara était une planête civilisée sous la juridiction des Bassers, un peuple extraterreste civilisé connut pour sa tolérance. L'offre était donc pour lui des plus intéréssantes. La discution dura jusqu'à tard le soir, le kera parut satisfait et invita Georges à dormir dans une pièce servant d'entrepôt dans laquelle on jeta une nappe sommaire en osier en guise de matelas, il y prit ses quartiers et un médecin le rejoigna afin de panser ses blessures et remettre ses os en place. Le lendemain on vint le chercher, cette fois-çi sans la moindre armes, on lui tendit une bourse remplie de dix-milles bass, monaie en vigeur sur Basmara, ainsi qu'une note lui indiquant un appartement qui lui était alloué dans la cité d'Esrax, la plus grande de la planête. Il suivit les galluséens jusqu'à une piste de terre nue où l'attendait une navette vers Basmara. Lentement elle s'éleva et fila vers la verte et luxuriante planête de Basmara dans un vacarme assourdissant.

Voilà qu'il était libre et en route pour une planête où il faissait autrement meilleur vivre que sur Terre. C'était une seconde vie qui s'entâmait dans une galaxie bien lointaine de la sienne.



Note du Rpiste : Ahaha, un second bref pavé. C'est l'histoire sans fin, si j'ai pas la flemme et si vous vous endormez pas trop je ferai la suite un de ces jours. Ah et puis j'attire votre attention sur le langage du kera, si vous regardez les mots vous y trouverez une certaine logique, c'est pas des mots frappés au hasard, 'fin si mais non. Je me suis concoter un petit dictionnaire de galluséen \o/. Ah, je suis vraiment trop fort -_-'

Quelle imagination prolifique.

Franchement je dis bravo et bis ! (ou plutôt ter ...)

Pour moi tu as ta place ici à nos côtés, entre B3nito l'homme qui n'arrive pas à faire flamber du whisky et fennec, celui qui voit les choses sur irc.

Bref oui

Je suis entrain de prendre la grosse tête alors que l'on devrait jeter ce RP aux chiottes avec ses semblables. Mais le ter ... Encore c'est des cacas l'histoire de Georges, mais les lunes volatiles c'est du caca boudin !

Et Bébé je te remercie de ta sympathie/compassion. N'oublie néanmoins qu'à part en RP les morses sont les meilleurs ! (sieste, embonpoint, dépravation ...)

Bon, je repasse une couche. Je me donne une heure pour écrire trois petits mots, la cuvette de l'Histoire m'accueillera volontiers.

Faut trouver un nom à la partie ... Soyons original, euh ...


Un long voyage

Les journées semblaient plus longue qu'à l'accoutumée dans le petit transporteur spatial. Georges s'était installé dans une des couchettes, tous ses compagnons de voyage étaient des créatures étrangères à sa connaissance; son voisin était une sorte d'ursidé à la bouche couverte d'épine et abondamment baveuse. En plus de cet aspect peu conciliant il s'avéra qu'il ne comprenait pas le moindre mot d'anglais et s'exprimait dans de longs rugissements. Le voyage fut donc d'un ennui mortel, un jour alors qu'il se dégourdissait les jambes il entendit un juron dans sa langue maternelle provenant des cuisines. Excité par cette ocassion de briser la monotonie installée il s'arrêta devant ces dernières et attendit la fin du service.

Les minutes défilaient sur la petite horloge faisant office de cache-misère en obstruant une plaque jadis endommagée par un tir anti-aérien. Une heure passa et un homme d'une cinquantaine d'années et l'air morose sortit enfin des cuisines. Georges se rua sur cette figure humaine, la première depuis plusieurs semaines :

-Bonjour, vous me semblez humain !
-Celà ne se voit-il pas ? Que me voulez vous ?

L'homme ne semblait guère coopératif, mais il ne pouvait passer le maigre corridor bloqué par un jeune homme au regard dément.

-C'est pas courant des humains ces derniers temps. Que faites-vous içi ?
-Ah, je vois que monsieur est un plaisantin. Écoutes petit, comme toi mon vaisseau a été abbatu par la poiscaille et doréanavant je le sers. Le salaire est satisfaisant mais pas assez pour perdre mon temps. Donc dis moi ce que tu as à dire et déguerpis.

Georges était pétrifié, l'homme patibulaire semblait d'autant plus enclin à lui briser le crâne qu'un guruv qu'on lui avait appris à craindre durant sa brève formation militaire. Mais le mot "abbatu" lui frappa à l'oreille et il décida d'en faire le sujet de sa seule et unique question :

-Abbatu ? Je ne comprend pas ...
-Tu as bien entendu, ce puant de Wa-Bruck abbat tout ce qui survole son espace aérien. Maintenant laisse moi passer si tu veut pas d'ennui

Celui qui tenait le rôle de David se plaqua contre le mur et laissa passer l'impressionnant Goliath. Voilà qu'une nouvelle explication se mettait en place pour le crash de son vaisseau, il pensait en premier lieu que le galluséen avait fait exploser ce dernier en vol, mais la sécurité était telle qu'il était impossible de faire entrer le moindre explosif dans un vaisseau de transport blindé. Après tout lui même ne savait pourquoi il se posait la question et il s'en fichait pas mal. Il n'était pas du genre à aimer facilement, et tous dans l'appareil n'était que des inconnus étiqueté "chair à canon américaine". Perdu dans ses pensées il déambula dans les couloirs avant qu'une sonnerie annonce l'arrivée sur Basmara.

Basmara la tendre

On fit descendre les exilés venus des quatres coins de la galaxie. Les bassers qui les accueillirent étaient forts différents que ce qu'envisager l'américain. Il s'agissait d'hommes, ou du moins physiquement très proche, d'un mètre de hauteur et dénué d'orbites. Le cuisinier qui était lui aussi sortit me confia qu'ils se déplacaient grâce à une sorte de sonar mais ils n'eurent pas l'ocassion de discuter. Comme à sa grande habitude le vieillard était déjà parti bien loin.

Un groupe des petits hommes l'entraîna vers la cité à bord d'une simple passerelle équipée d'un moteur à émission magnétique. Petit à petit la cité se dessinait au loin, elle était sur plusieurs niveaux mais n'en était pas pour la peine une autre cité couverte. Il s'agissait plutôt de grandes plateformes ouvertes et superposées les unes aux autres sur lesquelles poussait des plantes d'agrément et qui était entourées d'une multitude de bâtiments les prolongeant. La vision avait un goût de tour de Babel. S'en approchant on lui fit signe de descendre dans les souterrains de la ville, évidemment ces lieux étaient moins accueillant et une humidité pesante régnait. Le sol était jonché d'une multitude de bouteilles vidées dans un des bars avoisinnant où se cotoyait les exilés en tout genre. On l'ammena à un regroupement résidentiel dans cette fourmilière souterraine, on le laissa sur place.

L'intérieur était tamisé par des néons pendant à leurs cables et les murs couvert par des plaques d'aciers. Un homme, qui était vraissemblablement le gérant des lieux, vint l'accueillir :

-Je suis Horace Harter, je représente les exilés humains comme vous et moi. Vous comprenez l'anglais ?

On lui répondit d'un signe de tête.

-Ca va nous faciliter la tâche. Vous êtes içi à Utos la plus grande ville de Basmara. Le gouvernement galactique bassériens nous a céder les souterrains de cette dernière à nous; exilés. On vous a déjà prévu des quartiers, vous serez dans la pièce B8 qui vient tout juste d'être libérée. Suivez-moi, vous me poserez les questions plus tard nous avons à faire

Les deux hommes arpentèrent ensemble les appartements qui se succédaient les uns aux autres, enfin ils arrivèrent au B8. On l'ouvrit à l'aide d'une carte. Le lieu n'était pas de tout confort, les plaques d'aciers se détachaîent à certains endroits et le lit était miteux. Au moins il ne faisait pas froid

-Voiçi votre local. C'est peu pour l'instant mais si vous trouvez un emploi vous pourriez vous louez un appartement plus confortable dans la ville haute. Ah, et laissez moi vous embêtez pour un dernier détail. Venez voir, içi sur votre bureau.

Ils s'approchèrent du bureau et le tenancier du lieu désigna un petit casque relié à un boitier portable.

-Un traducteur universel Ta84 version EN, le modèle est un peu ancien mais il vous conviendra pour l'instant
-Qu'est-ce donc ?
-Ah, sans vouloir me lancer dans des explications trop techniques et ennuyeuses il s'agit tout simplement d'un casque qui permet de parler avec d'autres possesseurs de langues inconnues. Vous voulez savoir comment ca marche ?
-J'aimerai bien oui, je suis curieux par nature.
-C'est une qualité rare de nos jours ... M'enfin ! Je vous explique, votre casque est en version EN, ca veut dire qu'il interprète l'anglais et le transcrit en signaux éléctrique universel. Votre voix est donc envoyée par ondes jusqu'au casque récepteur qui le traduira dans la langue du porteur et vice-versa. C'est un système relativement simpliste mais efficace. Bon, je vais vous laissez. On vous offrira de quoi vous restaurez tant que vous chercherez un emploi, si vous avez la moindre question n'hésitez pas à venir me la poser. En attendant je vous conseille de visiter la ville haute, il n'y a rien à voir içi.

L'homme partit et Georges se retrouva seul. L'atmosphère du lieu était lugubre et la trace sanglante au sol ne présageait rien de bon, il décida donc de visiter la haute ville comme lui avait conseiller le directeur de ce lieu. Il arpenta les longs corridors enterrés manquant plusieurs fois à se perdre pour finalement arriver devant l'imposante porte d'entrée de ces derniers. Il appuya sur le bouton d'ouverture et en quelques instants les derniers rayons de soleil frappaient son visage. Le coin semblait mal fâmé et il préféra monter d'un étage. Alors qu'il finissait péniblement la montée des marches, son visage arrivant au niveau du sol lui offrit une vue idyllique. Sur les routes pavés marchaient bon nombres d'extraterrestres divers et variés souriant tant bien que mal au vu de leur bouche difforme. Il fit de même regardant autour de lui les bâtiments avoisinants. Ils étaient tous extrêmement en avance, différents de ceux qu'il avait vu sur Terre. Les larges panneaux de verres faisaient office d'écran et des enseignes lumineuses parsemait le plafond projetant sur le sol leur reflet. Cette ville aparaîssait comme un véritable lieu d'échange entre les différentes créatures, qui était tous équipés du même genre de casque que portait Georges. Un établissement en particulier attira son attention, contrairement aux autres il était construit dans un style de pub irlandais du XIXème siècle terrrestre nommé "Chez Molly". Étonné il y entra, l'établissement était remplit et à sa grande surprise la grande majorité de la clientèle était bassers alors que ce peuple était plutôt associé aux hautes technologies offertes par les autres lieux proches. Il s'asseya au comptoir et attendit calmement. Une femme s'approcha de lui et baissa sa tête à son niveau. Georges ne sut si il s'agissait des longues années passaient à cotoyer des cadavres et des femmes déformées par les radiations mais elle lui sembla ravissante. Ses cheveux bruns soulignaient l'ovale de son visage pâle et ses petits yeux gris semblait rire, elle devait avoir une vingtaine d'année pas plus et alors que Georges était songeur devant cette dernière elle pris la parole :

-Heureuse de voir qu'il y a encore des hommes sur Basmara ! De vous à moi ces extraterrestres sont d'une grossiéreté ...Bien, je suis Molly pour vous servir ! Vous pouvez m'appellez Martha de mon vrai nom, ils sont incapables de le prononcer j'ai dut faire avec. Que puis-je pour vous ?
-Une bière fera l'affaire Martha. Je suis Georges, Georges Patterson. Un ... En quelque sorte ... Soldat, du moins ancien; j'ai déserté.

Sans dire mot Martha giffla ce dernier qui ne s'en entendait absolument pas. Les yeux empleint de larmes elle servit une bière et lança un : "Prenez, payez moi et taisez-vous idiot".
Troublé il se résolut à boire son verre se taisant dans un silence religieux. Il finit bien vite sa choppe et plongea avec chagrin son regarde sur la lampée de bière restantes. Voilà qu'il trouvait enfin présence humaine, agréable qui put aie, et il avait déjà tout gâché en annonçant qu'il avait été soldat. Évidemment, les exilés ne devaient guère les apprécier même si la réaction de Martha lui semblait exagérée.
La soirée se passa dans le silence le plus total, les bassers n'étant très bavards, et petit à petit la salle se vidait de ses occupants ....


Note : Nouveau pavé et j'ai déjà la suite dans ma petite tête, ha ha. Je suis vraiment d'un génie diabolique ! 'fin bref, si vous êtes encore vivant après ca je continuerai un autre jour, si ca devient gâvant aux oubliettes et je ferme moi même la porte

EDIT : Officiellement mon plus gros caca boudin dans tout les sens du terme.

-> Celà va devenir chiant à force (mais ca l'est déjà non ? ), mais plus y a de paperasses pour ma candidature mieux ca sera ! Et puis bon ... J'ai le scénario complet dans ma petite tête, pas génial mais de quoi tenir encore ... [s]Une dizaine de[/s] huit long pavés et des pavés intermédiaire. Voir moins, ou peut-être plus.

Devenir utosien

La salle se vidait, l'heure de fermeture approchait. Georges espérait trouver une quelconque chaleur humaine ici mais ce ne fut pas le cas. Après tout il était peut-être plus à sa place en sous-sol qu'à la surface. La seule personne qui lui avait daignée la parole en ce pub lui avait répondue d'une manière quelques peu musclés. Il commençait a regretter son départ de Terre, les vieillards séniles et rongés par la maladie avait l'avantage de ne pas târir de paroles, ici il était seul et son compagnon de dortoir qui l'attendait en bas ne semblaient pas locaces. Doucement il posa son verre vide ainsi que les quelques pièces demandées pour ce dernier. Il se leva, le regard vide et sans jetait un dernier coup d'oeil aux lieux les quitta.

Désormais il avait le choix, il pouvait tout aussi bien dormir dans son appartement assigné ou visiter la ville encore un peu. N'ayant ni l'humeur à faire l'un ou l'autre il se laissa tomber dos à un arbre et regardait les étoiles parsemant les cieux au-delà des rembardes de sécurité qui cloturaient l'étage. C'était une de ces nuits calme où l'on pouvait entendre les pleurs de la voie lactée, les pierres qui roulaient sous le passage de la faune locale. Pris d'une profonde mélancolie il soupira, ce nouveau monde avait beau être merveilleux il lui manquait quelque chose ici. Alors qu'il était occupé par ses lamentations un pas feutré s'approcha de lui, une ombre se dessinait dans la pénombre. Georges leva les yeux, de long cheveux bruns lui tombaient sur le front et un petit sourire triste se tenait face à lui. Il reconnut Martha, cette dernière engagea la conversation :

-Je voulais m'excusée pour ma réaction déplacée. Mais apparement votre joue n'a pas trop soufferte.

Elle s'asseya, il restait muet.

-Je n'ai jamais connut la Terre. Mes parents étaient des activistes, du moins d'après les dires de Joe. Mes excuses, ca ne doit pas être extrêmement intéréssant.
-Continuez. Qui était ce Joe ?
-Et bien, c'est lui qui m'a élevée. Nous avons fuis la Terre, moi et mes parents, alors que je n'étais encore qu'un nouveau-né. Ils pensaient que le gouvernement tramait quelque chose de louche avec toutes leurs conquêtes et le faste des cités couvertes. Je n'en sais rien, mais il y a que nous sommes arrivés sur Basmara. Peu de temps après ils étaient assassinés par un groupe de soldats américains en mission de "paix". Vous parlez d'une mission de paix !
-Et ensuite ?
-Joe m'a récupérée, il est récemment mort de maladie dûe à son grand âge. C'était un brave homme, il adorait un groupe terrestre des années 1960 et prétendait que c'était une belle époque. Même si vous comme moi ne pouvons ignorer qu'il n'était pas encore né à la-dites époque. M'enfin, il me donna le nom de Martha, c'était une musique du groupe. Je me souviens m'être mise dans une colère noire quand il m'annonça que le nom de Martha était venu à l'idée du bassiste car sa chienne s'appellait de même. Je lui ai mis une belle droite, oh mon Dieu !


Les secondes passèrent en silence ...

-Désolée, je parle beaucoup. Parlez moi un peu de vous
-Que savoir d'autres de plus que je suis un idiot qui a quitter cette Terre gangrénée ?
-Pardon, je ne voulais pas vous offensez.
-Vous n'en faites rien rassurez-vous. En fait je suis content de voir qu'il y a des humains normaux sur cette planête.
-Vous ne devriez pas les juger si sévérement ! C'est vrai que la plupart sont des criminels, des moins que rien et ... Quoi que vous avez raison

Tout les deux éclatèrent de rire, il semblait que finalement cette planête n'était pas si hostile une fois que l'on connaissait les bonnes personnes.

-Les sous-sols sont pas géniaux hein ? Ah, pour me faire pardonnée. Si on peut appeller ca "pardonner". Je cherche un plongeur, c'est pas payer une fortune mais au moins vous aurez de quoi vous logez dans la barricade externe !
-Et bien, je peux donc pas refuser. Quelle est cette histoire de barricade ?
-Oh, c'est une extension de la ville entourée de barricades. Les plaines avoisinnantes sont souvent sujettes à des attaques de bandits. La barricade les empêche de nous envahir. Bon, le coin n'est pas super, mais toujours mieux que le refuge des exilés. Ce n'est pas tout mais j'ai à faire ! Venez demain à huit heures, vous travaillerez jusqu'à seize heures. Si vous me faites faux-bonds ...
-Oui ?
-Je vous tue !

Elle esquissa un sourire narquois et s'éloigna dans la nuite noire. Georges trouvait que son adaptation se faisait rapidement, il était déjà bien loin de son nowhere land originel. Il se décida à aller dormir et dès le lendemain se mettrait en quête d'un logement plus descent. Il ne survivrait pas une semaine en B8, le précédent locataire avait été problablement assassiné si on en jugeait l'état des lieux. Il descendit une à une les marches menant à l'humidité pesante du complexe, les lumières étaient éteintes par souçis d'économie et il avançait à tâton jusqu'à la froide porte d'acier. Apparement ses compagnons lui avait déjà préparer un accueil. La porte avait était facturée et des menaces tapissaient les murs. Quelques peu inquiet il essaya de trouver le sommeil. Ici on entendait tout ce qui se passait aux environs. A vrai dire il ne trouva pas le sommeil de la nuit, et au petit matin s'enfuya tel un cloporte rampant jusqu'à la ville haute. Il rejoignit son lieu de travail se promettant de se procurer au plus vite un logement une fois sa journée terminée.

Il était arrivé devant le bar, encore désert. Il poussa les lourdes portes et à peine eut-il rentré que Martha jaillit dans son dos hurlant un "au boulot". Il se rua vers l'arrière salle où l'attendait une montagne de verres sales. Elle lui ordonna de tous les nettoyer et tant bien que mal commença sa dure labeur sous le regard attentif de cette dernière :

-T'es long Georges ! Tu n'as jamais travailler de ta vie ?
-En ... Quelque sorte.
-Tu me fais rire, je t'aime bien toi. Mais frotte que je ne vois plus la moindre trace de bave des limaces spatiales !

Et Georges frotta, il nettoya tant de verres qu'il eut put en faire une maisonnée. Alors qu'il en avait presque finit avec cette dernière le pub ouvrit ses portes. Un flot de créatures diverses et variée. Elle s'absenta pour les accueillir et quelques instants plus tard poussa un hurlement tel qu'on eut put se demander si il provenait bien d'une femme

-Trop de monde, laisse la plonge on en aura assez et viens m'aider feignant !

Il s'extirpa tant bien que mal de la salle encombrée et se retrouva derrière le comptoir exigüe. Il prit commande du premier extraterrestre venu.

Ku cura abeis pebrek

Un gréssillement retentit dans le casque du tavernier malgré lui, et une voix métallique déclara "Ts314 vers Ta82. Processus activé".

Je voudrai de l'abeis humain

-Martha c'est quoi ca l'abeis ?

Visiblement occupée, la femme désigna rapidement une bouteille grise thrônant fièrement en position centrale de l'étagère derrière lui. Il la saissit et servit un verre, vérifiant au passage la fiche de tarif.

-Celà fera neuf bass monsieur

Le Ta82 émit un signal semblable à du morse, l'extraterrestre sortit de sa poche une poignée de bass et la jeta sur le comptoir. Le reste de la journée se passa ainsi, à seize heures elle était déjà terminée et tout deux suaient à grosse goutte. Martha lui demanda de l'aide pour ranger le pub, en heure supplémentaire impayée précisa t-elle moqueuse. Georges accepta et à dix-sept heure la dernière chaise était mise en place. Elle s'approcha de lui et fit mîme de lui serrer la main :

-En fait t'es pas si nul. Tu sais quoi ? Tu peut dormir ici si tu veut, il y a un matelas derrière le comptoir que j'utilisais lorsque je n'avais pas encore les moyens de me payer une résidence en dehors du pub. Maintenant que je n'en ai plus besoin je te la cède

Elle s'approcha encore plus proche, se faisant langoureuse. Georges fut bloqué contre un mur de lambris, la femme approcha ses lèvres. Il avait le teint rougit et était visiblement embarassé. Alors qu'ils étaient sur le point de s'embrasser elle se retira brusquement, tirant la joue de ce dernier dans une mimique de sourire.

-Ca c'est parce que t'a mieux bosser que prévut. Mais tu n'es pas encore au niveau. Tu as quartier libre, demain même heure.

Elle ouvrit la porte, et brusquement se retourna

-Sois en forme demain. Esclave.



Note : Infecte * mode machine à écrire sans sentiment : ON *

aille !


il m'a mordu se con

Je suis pour si il se décide à reconnaitre la supériorité des Fennecs sur les Morses.

Pour aussi.

Bienvenue parmi nous

Wah, je suis accepté. La ménagerie s'agrandit ! Après la marmotte, l'écureuil, le crapaud, le fennec, voici venu le morse qui est nettement plus classe que les autres.

J'espère ne pas vous décevoir, vu qu'après chaques pavés je me dis "Wah ! J'ai écris ca sans savoir où je voulais en venir au début ?" et je me dis aussi "C'est digne d'un morse".

Bon, pour le bizoutage ne soyez pas trop dur ! Hein ? C'est les vacances, j'ai du temps libre en masse donc il me faut au moins quatre heures de pause déjeûner journalière, douze heure de sommeil et le reste du temps vous pouvez me passer des tâches ingrates digne d'un apprenti Rpiste. Je veux dire par là : Vérification des coquilles, suppression des doubles espaces involontaires, griffonage excessif sur papier d'éloges à Nymphe, construction du temple, nettoyage des chiottes ... Qui doivent pas être superbes quand toute la ménagerie y est passée.