[ACCEPTÉ] Parlons de moi (Je le sais, vous m'aimez)

Salut =)

Petite présentation de ma pomme : Lauralee (Oui bon, j'ai déjà eu la panoplie des blagues sur mon prénom, mais si vous en avez des inédites, je suis preneuse), 18 ans, heureuse bachelière du bac S et future étudiante en fac de médecine pour devenir médecin. (En hôpital, si possible, j'adore les blouses blanches, ça donne l'air sérieux.)

Sinon à côté de ça, je suis une [très] ancienne joueuse, je saurais même plus vous dire sur quel univers j'étais. (Ça devait être 6 ou 8...) Depuis, je me suis reconvertie dans le RP (Fantaisie, surtout, rarement réaliste), même si mon niveau reste relativement médiocre, n'ayant pas trop le temps de m'exercer durant les périodes scolaires. (Restrictions Parentales, ils pensent que je révise du coup si je suis pas sur ordinateur. Mais noooon, en fait je joue à la DS à la place.) Et comme j'ai toujours beaucoup aimé l'univers d'OGame, j'avais décidé de trouver un forum où on unissait les deux. J'étais tombée sur ce forum je ne sais plus pourquoi et je l'avais mis en favori. Mais bref.

Voilà, je suis donc une candidate RPiste. ^^

Là sous le coude, non, j'en ai sur mon autre ordinateur, si tu veux... ^^'

Dont un pas fantaisie du tout, au contraire, ça traite d'une histoire vraie. J'essaierais de vous en fournir un de chaque demain.

J'ai eu pendant longtemps XChat, mIRC étant assez... flou pour moi xD
J'suis sous Vista. (Renie moi x) )

M'enfin, n'étant pas fan du tout de mIRC, prends mon MSN si tu le souhaites : leafia@hotmail.fr (Paf, une journée, un contact. Beau ratio ^^)

J'ai reçu aucune invitation, du coup je te réajoute. ^^'

Oui j'ai cru comprendre ça. Bah, je vais le réinstaller ^^

Hello ! 6 ou 8? c'est important pour moi

sinon bienvenu ici

sa fais pas de mal d'ailleurs , car bon les deux autres :sifflote:

homme soumis va

Oh ... Je pense que ton "introduction" (longue intro alors) à ton RP est suffisante pour démontrer ton niveau. Si ton RP (quoi que je considère déjà ca comme un début de saga hein ?) est de la même qualité je suis pour. Et comme ma voix compte pour six à cause de mon imposante corpulence ...

Bonne chance ! Je sais pas ce que te réserve les autres, mais comme les trois quart de la Communauté (les hommes en somme) ont le béguin pour toi tu n'auras aucuns mal à t'intégrer. Tu sais, avec le peu de femmes de la Communauté (dont une très vieille qui nous fouette si on s'approche de sa fille), c'est un peu normal on va dire.

Seul bémol, je suis pas fan de ta mise en page, mais le contenu est superbe !

P.S. : Je suis un morse, donc je n'entre pas dans la catégorie des hommes.

Tu roxe poulette *_*

Les couleurs pour les prénoms, c'est juste pour les faire différencier quand ils parleront dans la suite (Y)
Et la mise en page, je l'ai pas tellement travaillée, j'avoue.

Merci =)

Trop tard , je l'ai deja demandé en mariage hier soir <3

Rappel code couleur :
Isildor
Anéwiel
Hil-Grim
Karim
Leafia
Nathalia
Area
Elidia

Note de moi : Bon, c'est nul. Mais tant pis x)



« EEEEHOOOO! REVEILLE TOI ! »

Nouveaux soupirs dans la salle. Karim, qui venait d’hurler dans la salle de réunion, s’adressait pour la troisième fois à Hil-Gamir qui ne cessait de s’endormir depuis le début de ce sommet de la Confrérie, se passant dans la plus grande des cités pirates : Postélima. Tous les regardes se posèrent en même temps sur cet homme, dont les jambes étaient croisées sur la table. Le cri de la septième Étoile semblait, une fois de plus, avoir atteint son objectif, car la deuxième ouvrit timidement les yeux, soupira et bâilla.

« Scusez’. C’était pourtant passionnant, je ne sais pas ce qui m’a pris. Mais continuez. Et par pitié, Karim, évite d’hurler de si bon matin. »
« JE N’HURLE PAS ! »
« Non, tu t’exprimes de manière brutale. Ya pas à dire, c’est le jour et la nuit. »

Area remit ses cheveux en arrière en tirant un coup sur sa cigarette, un sourire aux lèvres, tandis que Karim continuait de fulminer contre Hil-Gamir qui commençait à se rendormir.
La réunion extraordinaire avait été convoquée par Isildor, Pirate le plus puissant de tout Felena, afin de faire le point sur la situation actuelle de la Police Anti-Piraterie. Selon les espions de certains clans, le Grand Conseil aurait mandaté près d’un millier de personnes pour former une armée luttant contre les Pirates. Pire, les espions d’Anéwiel assuraient que la P.A.P. avait des informations bien précises sur l’identité d’une majorité de pirates, dont deux Étoiles, à savoir Area et Leafia qui, hors vie pirate, travaillaient au sein du Grand Conseil.

« En toute honnêteté, Anéwiel, je doute sincèrement que tes espions disent vrai. Je côtoie tous les jours Elidia, qui est la responsable de la P.A.P., je pense que si elle avait été au courant de quelque chose, je l’aurais remarqué. Surtout si ça me concerne. »
« Surtout que même si elle a un joli petit cul, elle est conne comme un phoque. Je suis d’accord avec la petite, si elle aurait su quelque chose…
« Avait. »
« … Léa l’aurait vu. »
« Du calme, cow-boy, tu crois sincèrement que le Grand Conseil serait assez fou pour mettre une idiote cheftaine de la P.A.P. ? »
« On a bien été assez idiot pour accepter une gamine de 24 ans en Étoile, qui se fait repérer au bout de peu de temps. »
« Pas la peine de t’en prendre à elle, je te rappelle que toi aussi tu es dans les petits papiers de la P.A.P. »

Les seuls ne parlant pas étaient Leafia, qui n’avait pas le courage de débattre une nouvelle fois sur la légitimité de sa présence, et Isildor, les mains jointes devant son visage, semblant pensif. Il n’était pas inquiet, mais son visage traduisait une espèce de concentration laissant à croire qu’il se passait quelque chose de pas net. Pendant que les quatre autres se disputaient, et que Hil-Grim commençait à se réveiller une nouvelle fois sous les cris de ses camarades, Isildor se leva, et souria d’une manière satisfaite. Leafia se leva aussi, sortant son arme, son visage à elle traduisant bel et bien l’inquiétude. A la vue de ces deux faits, le silence s’installa dans la salle de réunion. Isildor parla d’un ton froid et constant, sans aucune intonation, comme à son habitude.

« C’est marrant. Vous étiez en train de vous battre sur la légitimité ou non de Léa ici. Pourtant, c’est bien la seule qui a remarqué que depuis le début, rien ne va. Félicitations, vous venez de prouver que Léa mériterait d’être la troisième Étoile. Et que vous mériteriez de redevenir larbins.

Le silence était pesant, presque malsain. Chacun des pirates présent, à l’exception de Leafia et d’Isildor, se demandait ce qu’il se passait. Peu à peu, Hil-Grim semblait comprendre. Il soupira, s’étira, et dans un « Font chier… » se voulant discret, mais audible au vu du silence, se leva et sortit son arme à nouveau.

« Vous ne remarquez rien ? Ou plutôt, vous ne remarquez pas l’absence de ce que vous devriez remarquer ? »

Devant l’air agard des quatre autres Étoiles, Hil-Grim soupira.

« Vous êtes vraiment lents, quand même. On est à Postélima. Et vous ne trouvez pas ça étrange qu’il n’y ait aucun autre bruit que vous en train de vous bouffer la gueule ? »

Peu à peu, les yeux des pirates s’écarquillèrent, tandis qu’Isildor continuait de sourire en fixant la porte, les bras croisés.

« 3,2,1… »

Pile une seconde après le « 1 », la porte s’ouvrit à la volée, et une trentaine d’hommes armés jusqu’aux dents entrèrent dans la pièce, en menaçant chacune des étoiles. En dehors d’Isildor, tout le monde avait sorti ses armes.
Une fois la pièce encerclée, une femme d’âge moyen entra dans la pièce, au beau milieu de ses hommes, et fit face à Isildor, qui lui était encerclé des Étoiles.

« Enfin. Les sept Étoiles de la Confrérie réunies. »
« Oh tu sais Elidia, c’est pas la première fois. »
« Vous êtes si prévisibles, à la P.A.P. … »
« C’est ça. Vous êtes encerclés d’une trentaine d’hommes spécialement entraînés pour les interventions de ce genre. Dans Postélima, des centaines d’hommes quadrillent la zone. C’est fini.

Elidia éclata de rire, mais Isildor gardait son calme, son sourire toujours présent. Du côté des autres, la résignation était mêlée au sentiment de fidélité à Isildor : il semblait sûr de lui et de sa survie. Et chacun savait qu’il était assez astucieux pour s’en sortir, même si Elidia le broyait, l’électrocutait au fond d’un tonneau percé de couteau. Même s’il devait en baver, il s’en sortirait. Il s’en sort toujours. On sentait tout de même une certaine pression au sein des membres de la Confrérie. Ainsi, pour être sûre de la suite, Anéwiel préféra demander tout bas :

« Isildor, t’as une idée ? »
« On fonce dans le tas ? »
« Je préférerais une autre idée, vois-tu. »
« Peu importe l’idée, bande d’abrutis, morts ou vifs, vous repartez avec moi. »
« Certes. A voir qui est mort, et qui est vivant. »

Isildor sortit son arme, et contre toute attente, le jeta aux pieds d’Elidia. Les six Étoiles le regardèrent d’un air dubitatif, mais il avait toujours cette expression d’assurance collée au visage, et chacun pensait la même chose : si Isildor ne doutait pas, il ne fallait pas qu’ils doutent.

« Laisse moi te raconter une histoire, Elidia…
Elle se passe au sud de Felena, dans le désert oublié.
Le lion était sûr d’être le prédateur absolu de cette zone de savane. Il avançait, tel un prince dans sa cour. Mais, il préférait laisser ses lionnes chasser pour lui, ce qui ne l’empêchait pas de se saisir d’une proie quand elle lui paraissait appétissante. Sans nul doute, il était le roi des animaux. Tous fuyaient en entendant son pas lourd… Tous le craignaient, et lui n’avait rien à craindre. Mais il était fatigué. Avisant une branche lourde pouvant sans doute porter son poids, le lion s’y lova et commença à s’endormir, tel un chat sur un canapé.
Quand il se réveilla, quatre heures plus tard, il s’attendait à trouver les lionnes autour de lui ainsi que son repas. Sa surprise fut immense quand il s’aperçut qu’il n’y avait aucun animal à proximité. Il poussa un long rugissement de colère. Que se passait il ? Pourquoi est-ce que les habitudes du seigneur de ces parages n’étaient-elle pas respectées comme il se devait ? Il appela encore les lionnes à grand renfort de rugissement, mais toujours rien. Un grognement furieux s’échappa de la gorge du noble félin : il allait devoir chasser lui-même. Aussitôt dit, aussitôt fait, le lion s’en alla chercher des proies. Mais il n’en trouva pas.
Soudain, le vent tourna et une odeur désagréable lui parvint. Il y avait l’odeur du sang qui, d’habitude, signifiait une bonne chasse, mais il y avait aussi autre chose, quelque chose de familier pour le vieux lion habitué des combats et des chasses… C’était l’odeur des grosses créatures sans pelage à la peau noire qui brandissait des pics pour tuer les félins comme lui. Sachant qu’il n’aurait pas le dessus, le lion fit une chose que les membres de son espèce provoquent d’habitude aux autres animaux : la fuite. Aussitôt qu’il tourna la crinière, des sons se firent entendre, des sons brutaux, puissants, forts. Le lion l’ignorait mais c’étaient les cris de guerre d’une tribu du désert qui chassait les félins pour les revendre aux empailleurs blancs. Mais même si il ignorait le funeste destin qui attendait les siens s’ils tombaient entre les mains de la tribu, il sentait qu’on voulait l’agresser, l’attaquer et qu’il ne pourrait pas gagner.
Un javelot de bois aiguisé passa à quelques millimètres de sa patte droite, il rugit de toute sa capacité pulmonaire pour tenter d’effrayer ses assaillants mais ce fut vain. Puis, dans un horrible craquement de chair pénétrée, un javelot se figea dans la patte arrière droite du félin. Il hurla sa douleur. Mais aucun javelot ne réussit à l’achever. Il retourna sa tête, masque de douleur, vers ses assaillants. »

Isildor avait cette classe indéterminée et indéterminable pour captiver son auditoire. Pirates comme policiers retenaient son souffle à l’écoute de son histoire. Même Elidia semblait ailleurs, totalement transportée par les talents d’orateur du chef des pirates.

« Et il vit le spectacle le plus étrange qu’un animal n’ait jamais pu voir. Des animaux, en apparence tout comme ceux qui l’avaient blessés, sauf qu’ils avaient la peau blanche et qu’ils ne sentaient rien, non rien. Comme s’ils n’avaient pas de sang, comme si ils ne se salissaient pas. Les chasseurs s’étaient arrêtés et regardaient les blancs qui leur faisaient face. Ils leur hurlèrent « dégagez » dans leur dialecte. Etrangement, les blancs semblaient figés mais se déplaçaient pour barrer la route d’un chasseur chaque fois que celui-ci voulait avancer pour achever le lion. Puis le lion ferma les yeux devant une avalanche de coup de feux. Ils s’écroulaient les un après les autres dans la plus grande confusion, dans la plus grande peur. Quand tout fut fini, le lion sentit une dizaine de présences, sans toutefois pouvoir les voir, jusqu’à ce qu’il ouvre évidemment les yeux, et vit des Pirates. Ils portaient des capes entièrement noires. C’était mes hommes, c’était mon clan. Ceux-ci tournèrent les talons et, prenant les corps des chasseurs sur leurs épaules, prirent la direction opposée, où une sorte d’énorme vaisseau se trouvait. Au bout d’un temps, seul un Pirate resta. Il avança vers le lion sans aucune peur, puis il arracha le javelot planté dans la patte du félin. Ce dernier avait peur car il sentait que l’humain dégageait une indicible aura de malfaisance. Et pourtant son instinct lui disait de rester. Entre sa peur et l’instinct, c’est l’instinct qui l’emporta. Et il eut raison. Le Pirate prit une sorte de fiole et versa le contenu sur la patte du lion. Elle servait à guérir les blessures graves sur les humains, mais le pirate espérait qu’il marcherait sur le lion. Ses espoirs furent récompensés. La plaie du lion commençait déjà à cicatriser.
Le pirate souriait. Il haïssait la manie de ces chasseurs de chasser des animaux bien plus nobles et puissants qu’eux. En plus il adorait les félins. Son sourire s’élargit, puis il disparut dans le vaisseau où les précédents étaient déjà entrés, et les hommes sans odeur que le lion trouvait si étrange s’envolèrent dans les cieux. »

Nouveau silence dans la salle de réunion, malgré le nombre assez conséquent de personnes présentes. Isildor souriait toujours.

« Je… Je ne vois pas le rapport. »
« J’ai réussi à sauver un lion qui était en proie à une vingtaine de chasseurs, le tout avec une petite dizaine de mes hommes les plus médiocres. Elidia, que comptes-tu faire face à Isildor, Hil-Grim, Anéwiel, Area, Leafia, Nathalia et Karim, pirates les plus puissants de tout l’univers ? »

Un sentiment d’espoir emplit chacune des sept Étoiles, ce sentiment lorsque la personne en qui on a le plus confiance vous assez que vous vous en sortirez. Certes, les Étoiles devront fuir continuellement maintenant que la P.A.P. sait qui ils sont, mais qu’importe. L’inconnu, c’est ça qui est excitant, non ?
Isildor mit ses mains dans sa poche, prêt à mettre en œuvre son plan. L’histoire le montrait bien : il s’en sortait toujours, même s’il voulait sauver des lions, et même s’il devait tuer une tribu aborigène qui avait le meurtre des félins depuis toujours dans sa tradition. Après tout…

La fin justifie les moyens…

A suivre. (muhaha)

tout est toujours comestible dépend juste de la bestiole qui veux bouffer